Les glandes sudoripares de nombreux mammifères contribuent à la thermorégulation par refroidissement par évaporation.
"Transpiration s jouent un rôle extrêmement important dans le contrôle de la température. En forme de tube, noué au fond et débouchant hors de l'épiderme par un « pore », les glandes sudoripares sécrètent un liquide incolore qui s'évapore à la surface de la peau en éliminant l'excès de chaleur… Il existe deux types de glandes sudoripares : apocrines, associées à peau poilue, et eccrine, associée à lisse. Les glandes apocrines semblent se préoccuper principalement de produire des sécrétions parfumées, et sont progressivement remplacées chez les mammifères plus évolués – gorilles, chimpanzés, et surtout l'homme – par des glandes eccrines, dont la sécrétion dilue et diffuse celle des glandes apocrines. (Foy et Oxford Scientific Films 1982:79)
"D'après les preuves de la physiologie comparative des mammifères, nous suggérons que la glande sudoripare apocrine très commune n'est pas primitive mais est à la fois spécialisée et efficace en tant qu'organe de refroidissement chez un animal avec un manteau de fourrure épais et des mouvements relativement lents. Le remarquable système de transpiration eccrine thermique des humains a probablement évolué de concert avec la bipédie, une peau lisse et sans poils, et pays ouvert par les ancêtres de H.sapiens.” (Folk et Semken 1991 : 185)